L'élaboration du vin rosé

Contrairement à certaines croyances populaires régulièrement relayées par des polémiques médiatiques, le vin rosé n'est pas issu du mélange de vin blanc et de vin rouge. Ce procédé est même totalement interdit (sauf en Champagne... mais nous en parlerons un autre jour). 

La majorité des raisins, blancs ou noirs, ont une pulpe à jus blanc. C'est donc de la peau que provient la coloration du vin.

 

  • Les Rosés de pressurage

Ils sont élaborés comme des vins blancs. Les raisins sont pressés plus fortement pour faire éclater les pigments rouges.

Cette technique donne des vins faiblement colorés. On parlera alors de couleur bois de rose voire gris.

 

  • Les Rosés de saignée

Cette technique, utilisée pour les vins rouges, consiste à séparer la peau et le jus des raisins. La vendange est ainsi mise en macération. 12 à 24 heures plus tard (en fonction de la couleur souhaitée) on pratique la saignée, c'est à dire qu'on tire une partie du jus.

Cette approche donne des vins plus foncés, on parlera alors de couleur framboise ou groseille. 

 

 

 

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Une palette de couleur très variée

 

Une dégustation commence toujours par l'observation de la couleur et le rosé nous propose plus de 140 nuances différentes.

 

Nous avons des noms en rapport aux fruits (cerise, framboise, orangé, abricot...), aux fleurs (pivoine), aux animaux (saumonée)... mais la liste n'est pas exhaustive.

 

Au-delà de la vinification nous obtiendrons une couleur différente en fonction des cépages utilisés et donc de la région de production.

 

 

  • Pour conclure, nous pouvons donc affirmer que la couleur du rosé ne prévaut pas sur la qualité, la légéreté ou la puissance de celui-ci, le choix d'un rosé est donc comme pour les vins blancs et les vins rouges une histoire de goût, de parfums et d'arômes.

 

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